Réduire et rembourser votre dette technique et technologique
Il n’existe pas d’entreprise sans dette technique ou technologique. Quelle est son ampleur, est-elle visible ou invisible, est-elle laissée de côté volontairement ou involontairement ? Autant de questions qu’il est nécessaire de vous poser car l’obsolescence des parcs informatiques est souvent sous-estimée par les DSI et les entreprises ! Pourtant elles vont fatalement rencontrer des difficultés à faire évoluer leur Système d’Information et, si rien n’est fait, les risques de rentabilité, de concurrence ou de cybersécurité vont croître. Selon le Gartner, dans son étude “Reduce and Manage Technical Debt” en 2025, en moyenne ~ 40 % des infrastructures présentent des préoccupations liées à la dette technique.
C’est un frein invisible mais stratégique : sous-estimée, la dette pèse durablement sur vos coûts, vos délais, la sécurité, et votre capacité à innover. Chez Inside, nous vous aidons à l’identifier, la réduire, et l’anticiper !
Notre objectif : réduire la dette et ses impacts sur le Système d’Information
Selon nous, reprendre en main la gestion de votre dette technique vous permet de supprimer, ou du moins de minimiser de nombreux inconvénients touchant votre Système d’Information. Une prise en charge va ainsi réduire les freins d’évolution en matière d’exploitation (maintenance et corrective). Elle va viser des solutions qui ne sont plus supportées et non maintenables, soit parce que l’éditeur a mis la clé sous la porte, soit parce que des collaborateurs ont quitté la société et les compétences nécessaires ne sont plus là.
Elle va également améliorer votre capacité à faire évoluer votre SI et la mise en œuvre des nouveaux besoins, comme le déploiement de nouveaux services qui étaient auparavant bloqués par un manque de compatibilité du SI. Les évolutions futures de votre SI seront également moins coûteuses, car la gestion de la dette technique évite une mauvaise fiabilité des estimations, des retards de planning et le rallongement de la mise en œuvre de vos choix.
La fiabilité a également tout à y gagner, en diminuant la non-détection d’incidents en production qui peut aboutir à un problème non récupérable. Enfin, vous améliorez la satisfaction des métiers sur la qualité des livrables, la disponibilité des outils et des services fournis à vos collaborateurs et limitez votre exposition aux cyber-risques.
En réduisant l’impact de la dette, vous obtenez ainsi une meilleure maîtrise de votre SI et facilitez votre positionnement comme Business Partner !
Il n’existe pas d’entreprise sans dette technique !
ALLONS-Y !Notre approche et nos prestations pour mesurer et rembourser votre dette technique
01. Auditer pour identifier et rendre visible la dette
Nous effectuons un audit pour calculer et dresser une liste des dettes présentes en 4 étapes :
- Identifier les dettes concernées sur différents aspects : fonctionnels, infrastructures, applicatifs, performance, sécurité, compétences, processus
- Effectuer des sondages (consultation des équipes en fonction des aspects identifiés)
- Évaluer et cartographier la dette selon les aspects à analyser. Exemples : analyse de code & tests automatisés, obsolescence OS/matériel/application via une cartographie
- Fournir un rapport d’audit (risque, coût, impact, délai, sécurité…)
02. Rembourser la dette identifiée
Nous accompagnons le remboursement de la dette une fois celle-ci référencée, en prenant en compte les risques que cela peut engendrer :
- Aider à fixer des objectifs atteignables avec la définition d’une stratégie de gestion de la dette,
- Accompagner la mise en place de processus de remboursement de la dette technique et prioriser la feuille de route
- Mettre en place un plan d’actions préventives pour empêcher la dette technique de se développer (Exemple : bonnes pratiques de développement)
- Mettre en place d’un suivi des évolutions dans le temps (réduction des coûts d’exploitation, des incidents, des régressions, satisfaction des employés)
03. Délivrer et déployer les solutions
Nos experts déploient pour vous des outils, des solutions et des prestations spécifiques selon vos besoins :
- Direction et gestion de projet
- Déploiement d’outils de test automatisés
- Déploiement d’outils d’analyses (sonarqube…)
- Prestation de refactorisation du code et de refonte applicative
- Accompagnement d’experts pour tendre vers une architecture et une infrastructure évolutives et flexibles
Vous souhaitez échanger avec nos experts autour de la réduction de votre dette IT, c’est par ici !
Vous avez des questions complémentaires sur nos prestations et notre méthode pour réduire votre dette technique ?
01Quelles sont les premières étapes à suivre et la stratégie pour identifier sa dette technologique ?
Nous vous conseillons de commencer par faire un plan de réduction de cette dette, voire pour certains aspects d’accepter de « vivre avec ». Mais il faut déjà évaluer convenablement votre obsolescence et faire comprendre à la direction les risques inhérents et la perte de valeur pour votre entreprise ! C’est seulement en maîtrisant ces points qu’il est possible de créer un « plan de remboursement » et d’envisager son « rachat ». Et ainsi de pouvoir continuer à faire évoluer votre SI et rester concurrentiel.
Pour ce faire, il faut commencer par dresser une liste des dettes présentes, ce qui implique comme prérequis d’avoir une parfaite connaissance de son SI. Il faut ensuite l’évaluer sur ses aspects fonctionnels, d’infrastructure, au niveau du code, de la performance et de la sécurité. Il faut définir les sujets à traiter en priorité en prenant en compte les risques possibles et la valeur ajoutée à réduire certaines dettes. Cette valeur ajoutée peut être nulle dans certains cas, car si le coût / l’effort / le risque à produire sont trop importants il est plus sage d’apprendre à vivre avec ce volet de la dette.
02Est-il possible d’effacer rapidement sa dette technique ou technologique ?
Malheureusement il n’est pas possible d’effacer rapidement une dette technique. Il faut impliquer les directions métiers dans le processus de décision afin de fixer des objectifs atteignables, calculer le rapport effort/temps passé en termes de ressources humaines, et en tenir compte dans chaque nouveau projet. Cette approche permet de réduire la dette petit à petit. Enfin gardez à l’esprit qu’un Système d’Information bien géré amène moins de contentieux, génère moins de pression et moins de stress pour les équipes : le facteur humain est également dans votre retour sur investissement !
03Chez Inside, comment accompagnez-vous concrètement vos clients dans la gestion et la réduction de leur dette technique ?
Chez Inside, nous accompagnons nos clients sur toutes les étapes de reprises en main et de réduction de leur dette technique et technologique.
Nous vous aidons à prendre conscience de la perte de valeur que celle-ci engendre, en la mesurant et en calculant les gains que vous pouvez envisager en la comblant.
Nous vous fournissons la bonne approche, les bonnes méthodes et les bons outils. Nous fédérons vos équipes autour des bonnes pratiques. Nous utilisons par exemple la « Boy Scout Rule » pour la partie code, qui précise qu’il faut toujours laisser un endroit dans un meilleur état que celui où vous l’avez trouvé. C’est-à-dire de prévoir dans des projets d’évolution du code d’allouer 20% de temps de revues de code sur de l’existant afin de nettoyer les parties mal écrites. La pratique de programmation solide est également intéressante car elle permet de rendre le code plus facile à lire, plus maintenable et moins bogué.
Nous vous aidons également à mettre en place des processus pour ne pas faire grossir cette obsolescence avec des campagnes de patchs management applicatif et système, ou de revues de code via des outils comme SonarQube par exemple. Nous vous permettons ainsi de réduire l’écart entre votre SI et la réalité technologique du marché, en rapprochant votre système le plus possible d’un état « Up To Date ».
04Quelle est la différence entre dette technique et dette technologique ?
La dette technique se concentre souvent sur le code, les tests, les processus internes, la maintenabilité. La dette technologique englobe aussi les infra/applications obsolètes, les versions non supportées, les dépendances externes. Les deux se recoupent, mais la dette technologique est souvent plus visible, la technique plus subtile et plus longue à corriger.
05Combien coûte réellement une dette non maîtrisée ?
Au-delà des pertes de productivité ou des délais, cela se mesure : coûts de corrections urgentes, incidents, sécurité, maintien de versions anciennes. Des études récentes montrent que jusqu’à 30-40 % des coûts de changement peuvent être gaspillés à cause de débordements liés à la dette.
06Quels KPI suivre pour mesurer la réduction de la dette technique ?
Chez Inside, nous sommes convaincus que la dette technique doit être suivie comme un indicateur stratégique, et pas seulement comme un irritant IT. Pour démontrer sa réduction, nous combinons des métriques techniques et business :
- Obsolescence maîtrisée : suivi du pourcentage d’applications, systèmes ou OS en fin de support, avec une trajectoire de diminution dans le temps.
- Qualité et sécurité du code : taux de couverture par des tests automatisés, vulnérabilités identifiées et corrigées, volume de refactoring réalisé.
- Stabilité opérationnelle : baisse du nombre d’incidents critiques en production et de leur coût moyen.
- Performance projet : meilleure fiabilité des estimations de charges, diminution des retards de livraison, accélération du time-to-market.
- Expérience collaborateur : satisfaction des utilisateurs métiers (ex. enquêtes NPS IT), disponibilité accrue des outils, meilleure productivité.
Pour la direction générale, ces indicateurs se traduisent par du concret :
- Réduction des coûts d’exploitation (moins de ressources mobilisées pour corriger des incidents ou maintenir l’obsolète).
- ROI accéléré des projets stratégiques (innovation et nouveaux services déployés plus vite).
- Baisse du risque et des attaques cyber.
07Comment classer et prioriser la dette technique ou technologique ?
Chez Inside, nous ne cherchons pas à « tout corriger » : nous aidons nos clients à prioriser intelligemment. Concrètement, nous utilisons une matrice qui croise :
- La valeur métier : impact direct sur la productivité des collaborateurs, la continuité de service, la croissance ou le risque.
- Le coût et l’effort de correction : ressources à mobiliser, temps nécessaire, complexité technique et dépendances.
Ce classement permet d’identifier :
- Les dettes critiques à rembourser rapidement (risques majeurs, coûts d’incidents élevés, sécurité).
- Les dettes à planifier dans la feuille de route (compatibilités à rétablir, refactoring ciblé).
- Les dettes tolérables à court terme, lorsque le coût de correction est disproportionné par rapport au risque réel.
En adoptant cette approche, vous rendez le sujet lisible pour la direction générale : les arbitrages deviennent rationnels et documentés, et la réduction de la dette s’intègre dans votre stratégie SI comme un levier d’investissement, et non comme un simple coût technique.
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